samedi 4 novembre 2017

Un hangar à avion dans Khéops ?

C'est la dernière découverte ! Après avoir déterré un bateau démonté puis remonté à côté de la Grande Pyramide, voici qu'il existerait un hangar à avions à l'intérieur ! Nos anciens égyptiens n'ont pas fini de nous étonner !


Voici le topo, du journal le Monde :

"C’est pour mieux comprendre cette structure qu’a été lancé, il y a deux ans, en octobre 2015, le projet ScanPyramids, coordonné par la faculté d’ingénierie de l’université du Caire et l’Institut HIP (Heritage Innovation Preservation), une association française. Son but : mobiliser des technologies non invasives et non destructives issues de la physique fondamentale pour mieux comprendre les pyramides d’Egypte en général et scanner la grande pyramide en particulier. Faire, en quelque sorte, passer une radiographie à ce monument hors normes dont les côtés mesurent 230 mètres à leur base, pour une hauteur de 139 mètres. Les résultats de ces deux années de mesures sont présentés jeudi 2 novembre dans la revue Nature et ils recèlent une surprise de taille : la présence d’une importante cavité au cœur de la pyramide".

on avait trouvé précédemment une barque solaire !
Je poursuis la lecture : "Pour sonder Khéops sans y percer le moindre trou, on a fait appel à trois équipes de « muographes », deux japonaises et une française. Tout comme les photographes recueillent les photons, les grains de lumière, les « muographes » sont les physiciens qui exploitent les propriétés d’un autre genre de particules, les muons. Aussi appelés « électrons lourds » en raison de leur charge électrique négative, ils naissent dans les cascades de particules que provoquent les collisions continuelles entre les rayons cosmiques venus de l’espace et les atomes de la haute atmosphère".



La zone intrigue depuis longtemps les archéologues. Quelle peut être la fonction de ces énormes chevrons, seule structure interne de Kheops à être visible en raison de l'excavation de la zone ? Explication traditionnelle : il s'agit d'un dispositif lié à l'entrée de la pyramide. Sous les 4 blocs débute en effet le couloir descendant de la pyramide. Celui–ci rejoint le circuit connu qui, après le couloir ascendant et la grande galerie, conduit à la chambre du Roi située à 43 mètres de hauteur (voir ci-dessous le plan de la pyramide). Son accès est aujourd'hui condamné : les visiteurs pénètrent dans le monument par ce qu'on appelle " l'entrée des voleurs ", une sape que l'on attribue, sans certitude, au calife Al–Mamoun qui l'aurait percée vers 820 pour violer le monument.


Comme l’explique Sébastien Procureur, ingénieur-chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et coauteur de l’étude, « les muons ont la particularité d’être très pénétrants. Lorsqu’ils arrivent au sol, ils peuvent passer à travers des dizaines, voire des centaines de mètres de roche avant d’être totalement absorbés ». Si, sur la trajectoire de ces particules, se trouve une cavité dans la pierre, un détecteur notera un surplus de muons, qui trahira l’espace vide. La muographie a déjà été utilisée dans un cadre archéologique, en Italie, au Mexique et déjà dans la pyramide de Khephren il y a un demi-siècle, mais aussi en volcanologie ou pour scanner l’intérieur des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima…

Les deux types d’instruments japonais, l’un conçu par l’université de Nagoya et l’autre par le KEK – qui est l’organisme de recherches nippon sur les hautes énergies –, ont été installés dans la chambre dite « de la reine », c’est-à-dire sous la chambre du roi et la grande galerie qui y mène. Quant aux détecteurs français développés par le CEA, renforcés pour résister à la chaleur du désert égyptien, aux vents de sable et aux poussières, ils se trouvaient à l’extérieur et pointaient vers la face nord de la pyramide, récoltant les muons qui traversaient l’édifice de part en part.



les muons se ruent sur le vide, s'y concentrent, permettant de visualiser le nouvel hangar interne


"Pendant plusieurs mois, des millions et des millions de passages de particules ont été enregistrés. Et les trois familles de capteurs ont toutes vu la même chose, la même anomalie : une cavité allongée mesurant au moins 30 mètres, située au-dessus de la grande galerie et plus ou moins parallèle à celle-ci. Cette structure semble présenter des caractéristiques semblables à celles de la grande galerie, mais les mesures ne sont pour l’instant pas assez précises pour dire si elle a la même inclinaison, si elle est d’un seul tenant ou composée d’une succession de petites chambres. L’équipe se demande également si cette cavité est liée au début de couloir qu’elle a détecté sur la face nord de la pyramide en 2016.

"Avec une prudence remarquable, l’étude de Nature ne se lance dans aucune hypothèse sur ce que pourrait être cet espace vide ; elle se contente de signaler son existence. « Notre but consiste à chercher des cavités avec le taux de certitude très élevé des physiciens des particules, mais ce n’est pas à nous d’interpréter ce dont il s’agit, explique Mehdi Tayoubi, codirecteur de la mission ScanPyramids, président de l’Institut HIP et coauteur de l’article. Nous espérons qu’à partir de cette publication, le dialogue va s’engager avec les égyptologues pour essayer de comprendre ce qu’est ce grand vide dans la pyramide. »



on avait déjà observé l'étonannte correspondance avec les trois étoiles du baudrier d'Orion

dès que l'on découvre l'avion caché 

(sauf s'il s'agit d'une soucoupe volante bien entendu)