samedi 16 septembre 2017

Sur les chemins noirs (2)

Il faut croire que Tesson m'a marqué, car je relis son livre, Lumix en mains, pour noter les meilleures pages. J'avais bien des années auparavant, été marqué par le bouquin de Mendras, "la fin des paysans", où j'avais puisé les motivations nous ayant poussé à réhabiliter une ferme du Gers, devant le spectacle du "balcon des Pyrénées", et du lac de l'Astarac, à Bajon proche de Masseube....le domaine de la Couille, déformation malencontreuse de la Cueille, désignant la pâture de moutons disparus.

Choisissant la mondialisation, nous nous sommes provisoirement installés dans la Capitale d'Occitanie, réputée dans le monde pour fabriquer des avions. Mais la vie en a décidé autrement, puisque sagement, nous avons rejoint une plus juste Capitale...de la ruralité commingeoise, d'où il est aisé d'accéder à des chemins noirs intacts.

Pour vous donner envie de lire Sylvain Tesson , voici quelques autres extraits, à parcourir pour le plaisir de formules ciselées dans la vérité des bivouacs sous la voûte étoilée des cieux :











on dit les Normands taiseux ?

c'est qu'ils appliquent ces vers :




Qu'y a-t-il à dire de plus ?

(à part Montaigne)