dimanche 7 mai 2017

La mujer à la trenza

Aucune jeune fille ne s’habille plus comme ça ! Aucune non plus ne se déshabille pour danser la sardane en faisant tourner sa tresse avec la force centrifuge. Aucune ne se rend plus au lavoir pour laver le linge comme les lavanderas : pour trouver les bugaderes de notre ami Puig (ça se prononce Poui_chre m’explique le droguiste qui vend de superbes céramiques françaises de marque Henry introuvables chez nous), -«  il faut vous rendre rue Galéra » : facile à retenir : on passe devant la Casa Navas, à droite, au bout de la Galéra, la petite place à la fontaine…endroit idéal pour laver son linge (sale).





Il y a des boutiques autour, facile de rhabiller les bugeras s’il en était besoin, la mujer a la trenza est la plus altière, j’en fais le tour, si je puis dire, en montant debout sur les parois du lavoir, je ne dispose pas du logiciel vanté sur facebook qui efface les horreurs du décor alentour, j’enlève autant que je puis les fils électriques ; les lampes ; les publicités, les chaises empilées (les troquets partout en Europe s’arrogent le droit d’occuper les places, les fontaines, de cacher le front de mer, en empilant leurs saloperies sans se préoccuper le moins du monde d’esquinter le paysage).






Les photos cachent l’essentiel : les proportions, la grandeur : autant les tres Gracies sont grandes avec leur deux mètres cinquante, autant les lavandières sont petites avec leur mètre cinquante : j’imagine que la Ville de Reus avait moins d’argent que celle de Salou ?

Il me reste toujours à trouver (quelque part ?) …

…le modèle à la tresse !


mais il n’y a plus urgence !






ce n'est pas que j'aime moins les deux autres...


...mais elles n'ont pas de tresse !