vendredi 25 novembre 2016

Libéral

c'est ça un Etat libre ?
de : liberté

C’est inouï : on ne sait plus parler notre langue, le Français : notre devise commence par le mot : « liberté », Dieu sait si tout le monde tente de la détourner à son profit !

Tous les jours à la radio, on entend dire que « libéral » serait "conservateur", "réactionnaire", et dangereusement attentatoire…aux libertés ! Le mot pour dire ce contraire de libéral est : "liberticide" !

La désinformation gagne vraiment du terrain...

...à l’aune de commentateurs qui ont oublié les racines de la langue française.


Pour m’expliquer, quoi de mieux que de citer wikipédia, (je me demande de plus en plus ce que fait l’Académie dont le rôle devrait être plus que jamais d’expliquer le sens des mots) !

Je cite donc entre guillements :

« Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain ».

« Le mot libéralisme fait son apparition au début du XIXè siècle. Les racines du libéralisme sont plus anciennes. L'opposition à l'absolutisme du souverain s'est développée dans l’Europe des Lumières, mais aussi auparavant par la scolastique de l'École de Salamanque (au XVIè siècle) faisant obligation morale au souverain de respecter les droits fondamentaux de chaque être humain au motif de sa nature de créature de Dieu, ou plus anciennement par les chartes médiévales (telles la Magna Carta) introduisant des droits fondamentaux dont le respect est exigé du souverain, ou encore par certains pans de la philosophie thomiste, eux-mêmes précédés par le principe de justice naturelle d'Aristote. La date des débuts formels du libéralisme ou de ses composantes politiques, économiques ou religieuses diffère selon les auteurs. De nombreux auteurs font commencer le libéralisme avec la Lettre sur la tolérance de John Locke (1689) qui complète les racines préexistantes ».

Lluïsa Vidal :
artistes, hommes ou femmes à égalité !

Quand on cite le souverain, on transpose aujourd’hui par Président de la République, et on sait que dans notre pays, ses pouvoirs restent grands, comparés à d’autres démocraties. Il dispose bien de « pouvoirs souverains », et quand autrefois on reprochait à de Gaulle de devenir dictateur, on comprend que le pouvoir du Président justifie des contre-pouvoirs équivalents. Quant à l’Administration, elle est réputée également en France en rajouter par rapport aux Directives européennes, et être particulièrement tatillonne, c'est ce qu'on appelle bureaucratie, demandez aux agriculteurs et aux entrepreneurs si davantage de liberté leur fait vraiment peur ?

Etre libéral, anti-bureaucrate, ne me semple pas si absurde !

Attendez, wikipédia n’a pas fini !

« Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres ».

Forcément, être libéral implique de respecter chacun, il est incroyable que l'on doive préciser que les homos, croyants, pauvres ou riches, noirs ou blancs sont évidemment inclus !

Quant aux femmes, leur liberté implique le respect de leurs droits, naturellement ceux acquis antérieurement, et ce faux débat sur la remise en cause du droit à l’avortement me parait particulièrement malvenu, au motif que le libéralisme reviendrait sur ce point en arrière ! 

Mais c'est tout le contraire ! C'est justement la liberté fondamentale d'un Homme d'avoir des convictions personnelles, qu'il ne faut pas attenter à la vie d'un embryon, par exemple, mais de considérer que l'intérêt supérieur des femmes est de dépasser cette première conviction, pour adopter une attitude bien plus altruiste, selon laquelle (en suivant Simone Weil) elles ont la liberté d'être maîtresses de leur corps, donc d'elles-mêmes !

Ramon Casas : décadente

Attendez, wikipédia n’a pas fini !

« Le libéralisme prône la liberté d'expression des individus. Dans le domaine économique, il défend notamment l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché ; dans le domaine politique, il accepte des pouvoirs politiques encadrés par une loi librement débattue, défend un État de droit et des contre-pouvoirs ».

Quand je lis cela, je suis libéral. Pour la liberté. Il y aurait donc des contradicteurs qui seraient contre ? ?

Attendez, wikipédia n’a pas fini !

« Au libéralisme classique, fondé davantage sur la liberté en tant que droit négatif, s'oppose entre autres le libéralisme social fondé sur la liberté en tant que droit positif (protection exigée du souverain contre la misère matérielle ou la pression morale communautaire, quitte à accorder au souverain un droit de coercition sociale à cette fin). Ainsi le libéralisme peut se manifester de façons fort diverses, voire opposées. Le « libéral » peut être suivant le cas celui qui exige de l'État qu'il brise une tradition qui contraint la liberté de l'individu (caste, statuts, discriminations et privilèges…), celui qui défend la liberté de pratiquer ou non une religion ou une tradition, celui qui demande que l'État intervienne pour redonner une véritable capacité d'action économique (bridée par un monopole, la pauvreté, le manque d'éducation, de crédit ou autre), ou encore celui qui s'oppose à l'intervention du pouvoir (dans le respect de l'initiative privée, de la libre concurrence, de l’égalité de traitement…) ».

« Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique, notamment aux rôles respectifs de l'action administrative et de la loi, sont donc sujets à débat au sein même du libéralisme. La plupart des libéraux considèrent que l'action de l'État est nécessaire à la protection des libertés individuelles, dans le cadre de ses fonctions régaliennes, et nombre d'entre eux (comme Adam Smith, Raymond Aron, Karl Popper ou Benedetto Croce) acceptent et même recommandent certaines interventions de l'État dans l'économie, notamment en matière de contrôle et de régulation. À l'opposé, les libertariens de tendance anarcho-capitaliste refusent à l'État toute légitimité dans quelque domaine que ce soit »



Je ne vais pas vous citer tout wiki, 
chacun est libre de réfléchir au sens des mots. 

Une première conclusion :

« L'individu est au centre du libéralisme. La plus haute tâche de l'État est d'assurer et de défendre la liberté individuelle considérée comme imprescriptible. La liberté individuelle étant aux yeux des libéraux la norme fondamentale et le fondement de la société humaine autour de laquelle l'État, l'ordre politique et économique doivent être structurés.

Je n’ai pas peur d’un Président libéral

qui me garantira ma liberté de penser

qu’il soit fraternel et solidaire, donc "social",  m’arrange bien évidemment

qu'il respecte la morale me semble essentiel !

Qu'il dise la vérité également !


en fouillant mes stocks de modéliste, j'ai trouvé ceci :

voici une vraie boite à outils !