lundi 1 février 2016

Effacer la France


Je sais bien : le titre est proposé par une femme, cela compte encore davantage pour moi, il s’agit de Natacha Polony. Les femmes sont toujours en avant-garde pour protéger les valeurs dans les moments de tourmente. Vous me direz : Natacha, un prénom en hommage à Tolstoï, ce sont ses parents qui l'ont décidé. Et un nom qui rappellerait la Hongrie ? Non ! il s'agit d'un nom bien français depuis le XVIIIè Siècle ! Elle s’exprime un peu partout, à la télé, et aussi dans le Figaro. Elle est intelligente, cultivée et libre, et s’interroge sur notre façon de penser. 

Sur : "qui nous devenons, nous Français" ?

Deux visages viennent de marquer notre pays, visages symptomatiques de la France telle que les média la présentent à loisir à la télévision :

Il y a d’abord Idriss Sihamedi, « barbe de 72 jours, regard étrange, langue française martyrisée, qui éprouve une sainte horreur à serrer la main d’une femme » je cite un autre chroniqueur du Figaro : pas n’importe laquelle femme pourtant : la Ministre Naja Vallaud-Belkacem, agressée comme au coin d’un bois sur Canal+. Un barbu refuse de lui serrer la main : sa main est ... impure ! Elle n’en revient pas, éduquée qu’elle a été aux mamelles de  notre Culture classique, qui l’a intégrée sans arrière-pensées, et l’a élevée socialement au plus haut niveau de notre société : Ministre, et ce, dans le respect de la parité ! Elle est tellement saisie, pétrifiée qu’elle ne sait comment répondre, qu’elle n’a pas la présence d’esprit de se lever et de quitter cette comédie provocante : elle a été formée sans doute à rester impassible, à tout avaler, surtout de l’autre de qui elle s’est habituée à tout entendre quand il s’agit de haïr la France. Elle réagira plus tard après le temps de la compréhension sans doute. Après tout, elle a été confondue avec ceux que l’on hait ! Quel paradoxe !

rien de plus facile d'accéder à cette page twitter sur internet

Elle aurait dû être terrible et fulminante, rappeler notre Culture antique ; la Grèce : l’égalité selon les anciens, c'est-à-dire le droit d’interpeller à égalité de citoyen les dirigeants suprêmes ; pratiquant ainsi la démocratie des origines ; comme Victor Hugo ; Simone Veil ; pratiquer l’égalité des femmes et des hommes, la grandeur de la Femme. On attendait Taubira, l’érudite (elle ne se serait jamais laissé faire). On a eu la stupéfaction et le mutisme de quelqu’un, pris à son propre jeu par plus langue-de -bois-que-soi ! Bel exercice appliqué aujourd'hui pour les élèves de l'ENA : -"comment auriez-vous réagi" ?

Est-elle d’ailleurs si convaincue de ce qui fait nos valeurs ?

Et puis il y a ce cinéma burlesque devant le philosophe (devenu immortel), Alain Finkelkraut, au cours de ce débat sur la chaine publique accaparée par notre omniprésent présentateur de F2, comment il se nomme déjà ? Ah oui : David Pujadas !


Il a sorti de son chapeau une enseignante en Anglais, statut social ma foi fort élevé dans notre hiérarchie de la Fonction Publique : professeure. Elle s’exprime avec aisance, on nous la présente comme enseignante à Noisy le Sec, son nom va devenir célèbre : Wiam Berhouma. Elle se déclare musulmane, c’est son droit, et assène à notre philosophe (assommé) une rhétorique digne d’une ENA-qui-deviendrait-islamiste, tournant autour de l’idée selon laquelle la France « pratique une islamophobie institutionnelle à la parole raciste décomplexée ». Elle conclut par un tonitruant : -« Taisez-vous, Monsieur Finkelkraut »,  digne de la célèbre réplique d’un autre tribun, Georges Marchais s’adressant à Elkabach !


Le philosophe a beau répondre, maitrisant ses nerfs, lui qui est rompu à la joute oratoire, en citant les valeurs des Lumières, personne ne l’entend, personne ne comprend plus ses arguments : elle l’a vaincu à plates coutures : « que voilà un dangereux intellectuel de droite anti Islam, Juif de sucroit » !

Pujadas exulte, bel effet d’audience, il a obtenu son effet, faire insulter un académicien juif par une cadre-enseignante auto-proclamée musulmane, et montrer ainsi que l’Académie Française recrute des individus « pas très catholiques », vous me pardonnerez cette mauvaise plaisanterie !

On apprendra plus tard (enfin si l’on veut comprendre ce qui vient de se passer) que l’enseignante en question appartient à un mouvement, « les Indigènes de la République ». Facile de trouver le site internet, et la rengaine sur : la victimisation : personne n’est plus responsable de personne, depuis qu’autrefois, l’esclavage a marqué l’esprit raciste de notre Société coloniale, et que l’intégration pourtant ancienne de nos voisins européens puis Africains, même devenus Ministres, représentait et représente toujours une tentative de soumission à nos valeurs classiques. J'ai entendu le même refrain en Corse : pinzute c'est à dire parlant "pointu", j'étais colon : "on va vous coloniser à votre tour : nous devenons majoritaires, attention nos barbus vont vous mater" !

sur la page twitter de cette Personne...
...il parait que nous serions en état d'urgence, et on laisse paraitre
ce genre de propos !

A nous, aujourd’hui, de vous soumettre !

Juste retour des choses.


Effacer la France, ne plus savoir lire une langue désuète issue d’un grec ancien illisible et d'un latin jeté aux orties, alors que tout le monde parle Anglais ; ne plus s’informer, ne plus débattre, c’est la base même de  la guerre sur notre territoire, guerre totale puisqu’elle inclut la barbarie tuant des civils innocents, mais plus sournoisement la remise en cause de nos valeurs les plus profondes.






Réfléchissons à nos valeurs,

tâchons de les comprendre et de les transmettre

l’ambiance à la Télé devient nauséabonde !

Madame la Ministre : il faut défendre votre Identité et le rôle

que la France vous a confiée dans votre mission suprême :


éduquer les jeunes Français !

Au secours :

Voltaire, reviens !

rien de plus facile aussi de se rendre sur ce site,
en plein Etat d'Urgence ?
édifiant !
"j'essaie de penser le Présent pour sortir de l'analogie avec les années 30 :
les nouveaux bouc-émissaires autrefois Juifs seraient les Musulmans ?
Faux, les média me servent de droit de réponse" !
Avant la cérémonie, les amis d'Alain Finkielkraut lui avaient remis son épée d'académicien. 
Le philosophe a demandé qu'y soit gravée une vache normande, un aleph, première lettre de l'alphabet hébraïque, et cette phrase de Charles Péguy qui résume son engagement :
 « La République une et indivisible, notre royaume de France ».
(suite avec l'épée)