dimanche 17 janvier 2016

Bionic butterfly

e.motion Butterfly

Je vous avais parlé de la libellule  bionique, http://babone5go2.blogspot.fr/2013/11/libellulebionique.html, voilà deux ans déjà ! Puis j’ai flaché sur l’oiseau bionique : http://babone5go2.blogspot.fr/2015/06/bionic-bird.html

Mais celui qui m’intéresse, c’est le papillon bionique : presque un morpho, mais impossible de l'acheter : il n'est pas à vendre !

Voilà ce que produit l’homme en la matière :

Je traduis de l’anglais, puisque la Société Festo est allemande, et s’exprime pour le public de la planète. Nous sommes le 1er avril, j’ai donc  laissé passer 2015, mais savoir ce que Festo va sortir dans trois mois ?


une micro-fourmilière Festo

Voici ma traduction :

Il y a eu successivement un kangourou, et avant cela , une mouette, une libellule, entre autres choses cool. Pour 2015, Festo a donc introduit deux nouveaux robots insectoïdes: des fourmis coopératives et des papillons volant ensemble en groupe, ce qui suppose qu’ils savent s’éviter, intér-agissent les uns avec les autres, ainsi qu’avec leur environnement. En anglais il s’agit de « Bionic Learning Réseau ».  

et les papillons...volent !


En voilà un : chacun est autonome, utilise des ailes réglables indépendamment pour se diriger et voler sur des parcours préprogrammés.

dommage de ne pas avoir mis des récepteurs dans des antennes
il manque la Frankreich's Fantasie !

Chaque exemplaire a une envergure de 50 centimètres et pèse seulement 32 grammes, mais porte sur le corps deux servomoteurs permettant d’actionner indépendamment les ailes, un IMU, (inertial measurement unit), un accéléromètre, un gyroscope, et une boussole, avec deux batteries lithium-polymère minuscules de 90 mAh. Sophistiqué en effet !

Pour éviter aux papillons de se fracasser sur les murs ou entre eux, ils sont continuellement suivis par 10 caméras infra-rouge à grande vitesse (160 fps), installées fixes autour de leur zone de vol. Une paire de balises infrarouges actives sur chaque papillon reçoit les signaux de ces caméras.


Avec une fréquence de battement de l'aile d'entre 1 et 2 battements par seconde, la vitesse maximale est de 2,5 m/s, avec un temps de vol de 3 à 4 minutes avant de devoir recharger 15 minutes. Les ailes utilisent des tiges de carbone incroyablement minces pour la structure, et sont couvertes par un film encore plus mince et élastique.


Comme elles se chevauchent légèrement, un espace d'air est créé entre elles, ce qui donne aux papillons leur aérodynamique particuliere.

On ne risque pas de pouvoir acheter ces merveilles, étant uniquement destinées à "développer des concepts techniques et les applications industrielles basées sur  la Nature."

l'équipe Festo en plein boulot

Je réfléchis à tout cela, et à la complexité de la miniaturisation de ces engins. Ils ne se nourrissent pas d’eux-mêmes, ne disposant pas d’appareil digestif. Ils ne se reproduisent pas, n’ayant pas d’appareil sexué. Ils se cognent sur les murs, si on ôte les caméras en périphérie de leur environnement. Ils sont à la fois complexes et frustres.

Quand on pense que la Création a inventé il y a des milliards d’années les vrais papillons, on n'est pas prêt...

...à imiter le Grand architecte de l'Univers !



c'est mieux de les voir voler :



Eve au Paradis Festo