mercredi 28 octobre 2015

Forêt en feu

Sur la route des tunnels, qui se termine par celui de Vielha, la forêt pyrénéenne est en feu. Les couleurs se succèdent et s'entremêlent, les marron ; rouge ; feu ; orange et jaune de l'automne indien. Nous sommes partis fin d'été, nous voilà arrivés en automne. Il fait frisquet le matin, il faut mettre un peu de chauffage...!










la fin de la RN 230 qui commence à Lleida


de l'autre côté , le côté français, le versant penche au Nord

le Sud est derrière...

nous séjournions à la latitude du nord Sardaigne

entre Rome et Naples !


mardi 27 octobre 2015

Marta Solsona à Sitgès

la petite Cris (à poser chez soi)

Il me faut être de retour, chercher des photos concernant Sitgès, pour constater que nous n’avons pas visité la plage Nord, dommage, elle est ornée de statues ! Et par n’importe lesquelles : Dona Mediterrània par Lluïsa Granero, et Cris par Marta Solsona.

Ce sont des dames très déshabillées, pas grave, elles sont face à la mer et aux plages ; Marta Solsona a d’ailleurs réalisé une grand sculpture encore plus légitime si elle avait été posée à cet endroit, el Bany, pas de chance c’est la Ville d’Albi qui l’a installée dans un jardin public, où elle parait un peu incongrue au milieu des plantes (du jardin des…).






Marta est née dans les nouveaux quartiers du centre de Barcelone. Sa véritable vocation, dès l’enfance, est les arts plastiques et l’art sous toutes ses formes, notamment la musique, la danse classique, etc. Encouragée par ses enfants et son mari, elle abandonne sa vie commerciale stressante pour réaliser son rêve de toujours. Elle obtient brillamment le Diplôme d’études de Dessin, Composition et Peinture (Certificado de Estudios de Dibujo, Composición y Pintura) de l’Ecole de la Diputación de Barcelone. Elle étudie la spécialité des techniques sculpturales à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Barcelone et prépare un doctorat. Ensuite, Marta obtient le diplôme d’études de «Sculptures internes et Techniques sculpturales» à l’espace Philimón de Paris.

Dona Mediterrànea

Sa passion et sa véritable vocation demeurent l’Art. Pendant sept ans, elle est membre des expositions du «Cercle artistique San Lluc» de Barcelone. L’Art est pour elle «La Porte de la Liberté», la libération de la «Pensée et des Sentiments». La Culture et l’Education ont un «poids spécifique» pour la société actuelle devenue si matérialiste. Yes !

la grande Cris de Sitgès

Célèbre dans le monde entier, Marta Solsona expose ses oeuvres dans de nombreux pays : Allemagne, Autriche, Emirats Arabe Unis, Etats-Unis, France, Espagne, Suisse...(et chez elle à Sitgès) !

décidément à peine revenus

il faut qu’on y retourne !







lundi 26 octobre 2015

Vénus esquiline

suite de la découverte de Sitgès

Pourtant j’en ai cherché des Vénus, je croyais les connaitre (presque) toutes ! Il me fallait visiter Sitgès pour en trouver des tas…d’inconnues…tout cela en consultant un catalogue de reproductions : non seulement on peut donc les admirer, mais on pourrait s’en acheter ! Presque comme les vraies : en véritable de poudre de marbre, tenues par un minimum de résine !

La vraie (il n’y en a qu’une seule) a été trouvée dans la colline de l'Esquilin, dans les jardins de Lamianos en 1874. Elle est aujourd’hui exposée à Rome  dans le bâtiment Central Montemartini.

On s’interroge d’ailleurs : sur le piedestal sur lequel reposent une partie de ses vêtements, figure un cobra : est-ce Vénus, ou bien Cléopâtre (le nez est un peu cassé) ?

L’esthétique est particulière : torse musclé, petits seins élevés du style du Vè siècle, petite (elle mesure 1 mètre 47, précision indispensable puisque la reproduction a la même taille), elle a inspiré d’autres Vénus. Vous savez que les sculpteurs se copiaient tous. Comme nous sommes les plus forts (nous les Français) il était inévitable que nous possédions aussi une Vénus du style esquiline (c’est donc une vraie aussi, mais pas la même tout en étant authentique) : elle est au Louvre bien entendu.








La Vénus a inspiré beaucoup de reconstructions artistiques dans la décennie après sa découverte. Parmi les plus marquantes, le modèle de Lawrence Alma-Tadema (1877) et Diadumene d'Edward Poynter (1884). Les deux auteurs figurent les cheveux attachés avec un  tissu, comme si la Vénus allait prendre son bain. Poynter a observé en effet que les restes du petit doigt de la main gauche sont visibles à l'arrière de la tête, ce qui suggère qu’avec son bras gauche, elle serrait ses cheveux, tandis que la droite tenait le tissu.


























Edward John Poynter
























Il existe donc des reproductions.

Rien chez Lorenzi. Mais chez Décorar con Arte (on devine grâce au titre qu’ils vendent des statues pour décorer votre Villa romaine), on peut s’acheter la Victoire de Samothrace 7400 Euros (elle mesure 3 mètres 20) ; la Vénus de Fréjus (1,78m et 3100 Euros) ; la Vénus del Laurel (j’ignore d’où elle provient celle-là mais elle est magnifique : 1,83m même prix) ; le torse seul de la Victoire de Samothrace (pour ceux qui ont moins de place) mais il fait quand-même 1,34m vaut 2100 Euros. Posé sur un gros socle pour être à hauteur d’œil, il fait, (m’a dit le décorateur Ruiz), un effet bœuf !

La Vénus de la Concha (1 mètre 60 sa hauteur est tout à fait normale,  ne vaut que 1754€).

Vous avez compris qu’il y a une logique : comme les tapis ou les peintures à l’huile se paient au mètre carré, les sculptures se paient au cube : plus c’est grand plus c’est cher.

Notre Esquiline avec ses 1,47m est donc compétitive, avec 1224 Euros TTC sans toutefois le transport qui vaut bien (il faut une caisse ; des protections etc …) 250 Euros.

Bref, vous avez une œuvre d’art pour 1500 Euros, peut-être même est-ce la seule occasion d’inviter Cléopâtre chez vous ?


la Vénus esquiline chez soi !

ça fait rêver non ?



pour vous montrer le reste du petit doigt de la main gauche

PS : toutes mes Vénus :


la découverte chez Ruiz :

le torse de la Samothrace...dans votre salon ?
ou la Vénus del Laurel, dans l'entrée ?

dimanche 25 octobre 2015

Deux balcons dans la mer (18)

la suite l’an prochain ?

Nous avons loué un monoplex, d’où un balcon… L’avantage d’une location, c’est que quand on en a assez, on peut louer ailleurs. Alors que quand on est propriétaire, il faut assumer son choix. Etant sur place, la question est donc : -« y a-t-il mieux ailleurs» ? Ou encore : "si on vient à plusieurs, peut-on trouver davantage de chambres, toutes donnant sur la mer bien entendu" ?

Yes, il suffit de visiter !

Encore que pour visiter, il faut que le logement soit libre : mieux, que la femme de ménage y fasse le ménage, et qu’au même moment, le sachant (ce qui suppose une sacrée préméditation), nous ayons l’autorisation d’y aller, (pour visiter).


Le côté admirable de la situation, est que les pêcheurs (on devine qu’ils vivaient pauvrement en ne se nourrissant que de leur propre poisson) vivaient quasiment sur la plage, séparés par une simple rue. Une rue sur la mer, une rue derrière. Depuis le temps, les pêcheurs ont remisé leurs embarcations sur les rond-points, et ont vendu leurs maisons donnant sur la mer ou bien comme résidences secondaires (les habitants ne peuvent plus bouger sauf vendre) ; ou bien les ont données en location à des estivants.

Les pêcheurs vivent donc (eux ou leurs descendants) de leurs (maigres) rentes. La rue sur la mer a été améliorée par la Municipalité pour devenir promenade piétonne revêtue de galets pour faire chic (interdite aux voitures). Et les anciennes maisons de pêcheurs sont devenues des villégiatures pour bobos internationaux désirant avoir les pieds dans l’eau (et la tête au soleil).

le balcon du premier
Ces maisons se louent un an à l’avance par ceux qui les ont louées déjà et désirent retourner dans ce lieu idyllique. Les maisons disposent d’un rez de chaussée : premier logement à louer, mais il n’y pas de balcon, ce qui est un inconvénient même si on peut déjeuner sur la promenade.

Nous venons de repérer une maison qui dispose d’un premier étage avec un petit balcon sur la mer. Donc l’équivalent de là où nous sommes, sauf que la mer est juste en face, avec la plage de sable en direct, le tout au centre ville. Cuisine ; chambre ; balcon, tout y est. Magasins à pied.

le balcon du second
vue à gauche

vue à droite




































Sauf qu’un escalier mène à l’étage qui est donc le second. L’appartement est en fait un duplex.  Le toit a ainsi été astucieusement ouvert pour offrir un second balcon à vrai dire beaucoup plus grand qu’en dessous, d’où on voit la mer devant, côté droit et côté gauche, sur 180°. Il y a une seconde chambre et une seconde salle de bains. On peut donc y loger à deux couples ce qui est parfait pour partager le supplément qui est moins de deux fois le loyer d’un seul étage.

On y est mieux pour moins cher ce qui est le rêve de tout un chacun !

Deux balcons sur la mer, voilà le programme du printemps prochain

Il faut toujours s’y prendre très longtemps à l’avance !


samedi 24 octobre 2015

Un balcon dans la mer (17)

une journée ordinaire

C'est (presque) fini ! Toutes ces photos que je ne vous ai pas montrées ! Voici une espèce de résumé, d'une journée ordinaire :




















Elle commence par le rite de l'Hôtel Torreta, qui dispense le wifi, en échange d'un café super-fort-non-sucré à 1,15€, multiplié par 15, ça fait carrément le prix d'une clé 3G, mais ça fonctionne ! A l'intérieur, ça bavarde sur le fonds de télé ; ça déjeune de sandwiches ; ça boit du café, le chien sur la table ne gêne personne ! Une fois consulté la messagerie, sortie, direct sur la promenade, au bout, la mer.



















Il y a toujours quelqu'un ou quelqu'une qui se ballade, ce matin, un pull sublime genre Desigual je vous en ai déjà parlé :

où voir un aussi joli pull sauf ici ?
un peu plus tard, on  verra celui-ci à Sitgès : parfait pour l'automne !
La matinée se passe à admirer des machines plus belles les unes que les autres : je vous ai parlé de Lleida, c'est un peu loin d'ici, mais ça vaut le coup !


en gare de Tarragone, il suffisait d'être au courant !

















la Garrafetta : on ne voit plus ce genre de machine qu'ici !

un adorable Chevrolet

Inévitablement, malgré ces riches activités, le temps passe et arrive vite 13 heures, puis la demie, et même quatorze heures ! Où déjeuner ?

jamon iberico ?

ou tapas classicos ?


la fameuse cloche


Que faire l'après-midi, ou plutôt où faire la sieste ?

su la plaja ?






l'estomac réjoui...

...l'âme en paix...

il n'y a plus qu'à bronzer et admirer le soleil couchant !

j'ai eu un mal fou à photographier le bref clignotement du phare, mais on arrive à tout
avec de la persévérance