samedi 29 août 2015

Me siento catalan (1)

Trois nuits m’ont changé

Retour de Méditerranée (1)

« Partout où furent les Romains, il y a des coins bien ». J’ai inventé cette maxime pour nous l’appliquer, puisque nous vivons à quelques centaines de mètres d’une villa romaine. Il faut dire que nous préférons nous expatrier, et que depuis quelques années nous fréquentons la Costa Daurada. En mai, avant la saison. En septembre, juste après. Or voilà que des amis (très chers)(il le faut dans le cas présent) nous téléphonent : -« nous avons loué une villa à Torredembarra. Il y a de la place pour un autre couple. Nous avons un désistement d’enfants. Voulez-cous venir passer trois nuits » ?

la Villa romaine indiquée par le signe rouge, sur Altafulla.  Nous sommes en bas sur la mer, à Torredembarra,
 au-dessus de "Punta de la Galera"

Ca ne se refuse pas. Peu importe où est Torredembarra. Il parait que c’est proche de Taragonne. On connait. La mer est à cinq minutes à pied. Plage de sable. On remplit la voiture, et on s’en va. La formule habituelle, départ à 8 heures, arrivée à 13 heures pile. On ne déjeune qu’à quatorze heures : le temps de tout ranger.

C’est toujours facile d’arriver au centre-ville. Plus difficile de trouver la carrer del Rebolc. La voici vue du ciel : je cherchais à vous montrer des villa les pieds dans l’eau : j’ai trouvé : vous voyez ? A droite, le phare. La villa au centre, avec piscine, est justement à vendre : Cinq millions, si vous les avez, vous faites une affaire : accessible par deux côtés, vue sur la mer depuis la falaise. Au sud, passage piétonnier.

















A sa gauche, un terrain arboré : ce sont des pins juxtaposés, odeur de résine garantie, écureuils tous les matins, oiseaux, jardin, une barque pour faire de la balançoire.

Le chalet (car il est tout en bois) est bien caché. Il y a l’air conditionné, tout le confort, de quoi coucher deux couples, se laver et cuisiner. Au fond du jardin, une porte privée permet d’accéder au chemin piétonnier. A l’origine, le propriétaire de la grande maison avait construit le chalet pour les vacances de ses enfants. Ils sont grands, et il vend le tout, j’imagine que le chalet est inclus dans les 5 millions, mais peut-être pas, car il rapporte ses mille Euros par semaine.




















c'est en haut d'un pin que s'est posé mon flambé

La Villa del Munts, je vous en ai parlé, autrefois, nous avons visité, venant de notre résidence du Sud à Salou. Miracle, elle est à Altafulla, (la feuille haute) mais en réalité tout près. Notre chemin d’accès est bordé de murs antiques, vraisemblablement des clôtures de la Villa, qui devait être de grande taille.


La vie est heureuse ici : avant d’aller sur la plage, passage sous les pins courbés par le vent d’hiver. Il fait 32°. Des rampes de bois permettent de rejoindre le sable. L’eau est transparente, pleine de bancs de poissons ; on rentre. On se met de l’eau (par habitude) sur le cou ; le cervelet. On avance dans la mer qui doit faire 26°. On met la tête dans l’eau. On est porté par l’eau. On ne sent plus que la fraîcheur.




































Ici les locaux font cela tous les jours.

du printemps à l’automne

Ca parle catalan tout autour, pas d’étrangers comme plus au Sud

Au retour, Jeanne nous sert un régal de moules avec des langoustines


Me siento catalan


deux fondamentaux :