vendredi 1 août 2014

Cèpes de saison

  

Evidemment : il fait chaud. Donc orages. Donc pluie. Donc cèpes. Nous, habitants des campagnes, qui ne partons pas en vacances, n’avons d’autre ressource (pour nous alimenter) que parcourir les forêts. Et ramasser les cèpes, à vrai dire nombreux, les Français étant absents, en vacances (à la mer), donc peu de concurrence.

Donc je ramène des cèpes, cuisine, ail et persil, haleine sauvage. Mais vitamines intactes. J’en ramène un peu trop, pour en avoir assez.


Il peut survenir en famille quelques erreurs de casting : Anne ignorant mes cueillettes, a préparé des tomates : il fait chaud. Orages. C’est la saison des tomates, le moment où elles ont du goût (si l’on dispose de tomates de plein champ) : ce serait un paradoxe que vivant au milieu des champs, nous ne disposions pas de tomates élevées en terre, plutôt qu’en serre.

Je plains le Président François, qui pour les fêtes du débarquement, a du faire trois dîners successifs, avec la Reine Elizabeth ; puis Obama ; enfin Poutine, à qui il allait vendre sans faute un onéreux navire de guerre.

Après le plat de cèpes, j’ai donc du ingurgiter des tomates farcies, à vrai dire sublimes : il y a plein de sauce, la saucisse  farcie elle-même, ail et fines herbes, difficile à dire le plus goûteux entre les tomates farcies et le poivron farci. Poivron de plein champ lui également : tout ici est naturel et authentique, forcément, on est à la campagne !






















Toujours est-il qu’un bon rosé très frais a fait passer le tout, et que la natation (le sport de saison) aidant, tout est très bien passé (c'était pourtant risqué).

il y en a en vacances qui ne sont pas si en forme

ils vont au restaurant : même si  l’on cuisine (dit-on)  « maison »

les cèpes ne sont pas si abondants…

vivre à la campagne a ses compensations !