vendredi 27 juin 2014

Autobus suite : et le toit ?


 

Oui, oui, le projet avance toujours, mais nous sommes dans l’invention d’un prototype, et il faut laisser le temps aux différentes étapes ! Certes il eût été possible de créer un toit massif en bois, et de le poser sur la carrosserie. Mais cela ajoutait un poids supplémentaire, rajoutait une épaisseur sans créer le vide permettant de cacher l’éclairage au plafond. Nul !

Ma chance est qu’il existe ici les derniers artisans ! et quels artisans : Christian m’a déjà confectionné le profilé acajou de la carrosserie arrière, extérieur et intérieur préfigurant les banquettes. Mais il a un frère, Guy. Guy et lui ont eu autrefois une activité quasi industrielle, comprenant le dépôt de brevets utilisant le carbone ; la résine, pour créer des hors-bords. Bateaux de vitesse concourant aux 24 heures de Rouen. Rouen en Normandie, comme on se retrouve sur des origines communes !

Ils ont entreposé dans leurs ateliers quelques canoës maison, et vous voyez que la décoration ravirait les plus difficiles de nos amis américains !



Si j’en reviens à l’autobus-qui-traîne, c’est que la solution technique consiste à créer un toit en résine. Tant qu’à faire, il vaut mieux que l’âme soit en carbone. Ainsi, à partir du master que constitue le toit actuel, il suffit de créer un moule (en résine). Et dedans, de couler des toits armés de fibre de verre superposée à du tissu de carbone : on peut obtenir autant de toits qu’on veut. Ces toits seront ajustés au (dixième de-) millimètre. Légers ; lisses ; creux, bref toutes les qualités qu’on peut en attendre.
 
de gauche à droite : le master ; le moule ; la carrosserie
Sur l’un des modèles on peut couper un toit ouvrant (comme les autocars de la Compagnie du Midi qui visitaient les Pyrénées). Ou bien fermé, permettant ainsi de créer une galerie de toit accessible par une échelle, pour y poser les bagages.

avec ce principe, parfait pour bien voir les cimes



Vous allez me dire que l’on s’engage vers la fabrication d’une (petite) flotte : YES, on verra si on peut construire plusieurs exemplaires. Maintenant que l’on dispose du moule, ce serait bête de ne pas le rentabiliser !

les grands jouets Citroën poursuivent donc leur aventure

même si ça ne va pas très vite !


chapeau Christian & Guy !

Guy et son canoë, devant l'âme verre-carbone du premier toit :
rendez-vous semaine 27 !
nous sommes 10 ans avant (1915) en Provence !