lundi 31 mars 2014

deuxième tour


C’est dur toute une journée derrière un bureau de vote : 8 heures à 16 heures première journée. Quatre heures de plus jusqu’à 20 heures. Dépouillement 22 heures 30. Résultats officiels présentés devant les notables du premier rang par l’ancien Maire : on arrive à minuit. Ensuite c’est la franche gaité de la Victoire....pour les vainqueurs !

Dans la vallée Fibre Excellence brille de tous ses feux. Les écrans plasma affichent les résultats. C’est la foule des grands jours. Au premier tour, nous avions 5 listes : la majorité gouvernementale, deux d’opposition ; une liste extrême gauche, la nôtre, sans étiquette. Pas de logo donc, exactement comme la liste sortante, va savoir pourquoi, elle avait oublié d’apposer les initiale P S sur ses tracts ! 


On a l’habitude de dire qu’un Maire passe ses premières années à lancer ses dossiers ; les cinq années suivantes à les réaliser. Enfin les suivantes encore la Ville peut en bénéficier comme un retour sur investissement.

Ici dans les derniers mois du mandat, on a vu les travaux routiers exploser, menés à toute vitesse, sans concertation, finalement rejetés par les électeurs surpris de ces choix à l’heure des économies que devrait imposer la crise : l’astuce a été de vendre la gendarmerie à l’Etat pour 10 millions, supprimant ainsi la recette de 1 million de loyer par an pendant…30 ans ! Dix millions de suite contre 30 millions sur 30 ans ! La folie du court terme aux dépens du long terme ! de l’argent frais certes, vite dépensé dans les rond-points, mais rien pour le développement durable… un désastre.



Nous sommes lundi matin, les échanges de tracts sont terminés, une nouvelle ère commence : le peuple a parlé, et la majorité se retrouve un peu groggy comme après une grosse cuite. Les échéances des européennes se profilent à l’horizon, risquant de répéter le même désaveu. On apprend en même temps que malgré les augmentations d’impôts, le déficit 2013 est monté à 4,3% : il va manquer 4 milliards à ajouter aux 50 du Pacte de stabilité. Bruxelles met la France sous surveillance renforcée !

proclamation des résultats

J’oubliais : notre liste a gagné. Score : 62/38

En deux mots, on a écrasé la liste sortante. Les électeurs, désillusionnés des partis, ont cru en notre engagement de pères et mères de famille. Encore huit jours pour avoir le droit de siéger ! Ensuite, on ouvre le (grand) livre des comptes ; on découvre les factures empilées… ; et sans doute se demande-t-on où sont les recettes pour les financer… ?




Jean-Yves Duclos

 on n’a rien commandé, nous…

il va falloir payer ?

…ça ne va pas être triste… !


PS (cela signifie : post scriptum) : cela risque d’être un peu partout  comme cela…en France

A propos, la dette est maintenant pas loin de 1900 milliards


je vous ai dit qu'elle monte toujours :

va-t-on "fêter" bientôt  les 2000 milliards ?


 chaque seconde ajoute : 4640 Euros !

la belle République de la Salle du Conseil
je vous la remontrerai en détails plus tard


jeudi 27 mars 2014

Abbal – Lécussan

c'est la seule maison à un étage, mais ce n'est pas la bonne !



j’ai peur que ce soit la

fin de la quête !


J’avais raison dans ma théorie : quand on parle de la vie d’un artiste, il faut s’intéresser à son œuvre, certes. Mais son œuvre est souvent guidée par … sa femme !

Ainsi mon intuition était qu’André Abbal était bien l’apôtre de la taille directe, tout en ayant produit des bronzes comme tous ses confrères. Mais Berthe née Lécussan était bien sa femme. Son impresario. Sa comptable. Sa public relation. Elle se débrouillait pour obtenir certaines commandes. Pour les livraisons. Peut-être même pour faire payer le Maître ?

Sa petite fille Anne-Marie, quatre-vingt dix ans et toute sa tête, me raconte : « quand le Maire Monsieur de Pibrac a percé le boulevard du Midi, devenu Boulevard des Pyrénées, il est allé voir mon père, qui était déjà très fatigué : le Maire voulait édifier le monument à la gloire des Trois Maréchaux, et souhaitait le confier  à mon père. Ce dernier achevait « la femme et le taureau », et ne souhaitait pas entreprendre une nouvelle sculpture, trop fatiguant physiquement !

« Alors ma mère proposa au Maire d’orner son boulevard de la statue « la femme sur le taureau », et c’est comme ça qu’elle est arrivée à Saint-Gaudens ». Mais j’ignore par quel moyen de transport ! »

Anne-Marie se souvient bien de la maison de son grand-père maternel : Louis Lécussan. Son père à lui était meunier. Alors Louis était destiné à succéder à son père et être meunier à son tour. Mais en pension à Pamiers, voilà que le Principal du collège fait connaitre à son père que Louis valait mieux que cela. C’est comme cela que Louis poursuivit ses études, pour devenir professeur…de mathématiques au Lycée Leclerc.

Il fallait donc habiter Saint-Gaudens, pas trop loin du Collège pour s’y rendre chaque jour à pied. –« Je connais bien sa maison, puisque elle a été la maison d’enfance de ma mère Berthe », me précise Anne-Marie. Papa était locataire, et vivait au-dessus des propriétaires qui habitaient le rez de chaussée ».

Je ne risquais pas de trouver un locataire en consultant le cadastre !

« Le vendredi soir, il partait à Carbonne car sa vocation était de remettre en route le moulin de son père, sinistré par les inondations de 75. Il a réussi finalement à devenir meunier à son tour ! »

« Pour ne pas habiter trop loin, il avait trouvé un appartement rue de l’Isle. Du côté gauche en venant du centre ! Et pour vous y retrouver, il y a un repère : en face habitait une Demoiselle de Fos. Il y avait une arcade de pierre jaune, qu’on trouve à Furne, près de Boussens. Je me souviens bien de cette arcade : après la guerre, les Américains achetaient les cloitres pour les démonter et les transporter chez eux, et ils avaient envisagé de démonter celle-là. Un arceau roman. Ils n’ont pas réussi ! »

-« Trouvez le et la maison de ma mère sera en face, une maison toute modeste ».


Je me rends sur place, pas de chance, à la droite de la rue en question, il n’y a pas une, mais deux arcades de pierre jaune en façade. Laquelle est la bonne ? Me voyant photographier l’ancienne remise qui, les jours de marché, permettait aux paysans de stationner leurs charrettes, la coiffeuse me demande ce que je cherche. Un salon de coiffure est un endroit merveilleux pour raconter des histoires aux dames qui sèchent, je suis plus intéressant que le magazine qu’elles feuillettent et j’improvise une micro-conférence. Le monsieur d’une des dames-aux-cheveux-mouillés m’aborde : il connait l’ancien concierge du Collège, sans doute pourra-t-il m’aider ? Nous nous rendons chez lui, mais il est victime (vous voyez ce que je veux dire ?) de très-grosses pertes de mémoire. Sa femme, par contre, sait (presque) tout, et de déduction en déduction, j’aboutis aux conclusions suivantes :


1/J’ai bien trouvé la maison d’en face, avec l’arc roman, assez spectaculaire je dois le dire, et qui à lui seul vaut bien le détour. Il suffisait de pousser la porte de la façade après tout !

D’autres remises comme celle du salon de coiffure existaient dans la rue, certaines ont été démolies, transformées en parkings.

2/En face, la maison d’en face n’existe plus ! Encore une cour, avec des garages ! A côté, un petit immeuble, des années 60 : si maison (modeste) il y a eu, elle a du être démolie, vous pensez depuis 1930, il s’en est passé des choses !




















3/Mais l’emplacement existe, avec les souvenirs. Mon projet était d’apposer une plaque. En marbre de Saint-Béat, on ne connait que ça ici. Je la ferais graver (à la soufflette) par le préposé aux pompes funèbres, qui m’a déjà fait ça pour pas cher. J’y mettrais cet hommage à la femme d’André qui vaut pour toutes les femmes d’artistes :







Ici a vécu Berthe Lécussan
fille de Louis, professeur de mathématiques
au Lycée Leclerc dans les années 1920
Epouse d’André Abbal, l’auteur de la statue d’Europe
et du Monument aux morts de 1914 du Collège


les immeubles disparaissent


mais le souvenir reste !

j'ai bien peur que ce soit là...!

lundi 24 mars 2014

Premier tour

le fronton de l'ancienne Mairie devenue Musée


Pourquoi ce silence ? Le boulot était ailleurs : en ces temps difficiles, où nos concitoyens perdent leurs repères, où être de droite et de gauche perd toute signification ; où nos élites se discréditent en perturbant les affaires publiques par leurs affaires privées. Où disparaissent les repères traditionnels des bons pères de famille (une expression rayée par la Loi) : exemple : on ne dépense pas davantage que ce que l’on reçoit : cela vaut pour les ménages, pourquoi pas pour l’Etat…pourquoi pas pour une commune ? (1)

j’ai cru bon de réagir !

être candidat aux élections municipales ?

Il suffit d’être un homme (ou une femme) (la parité imposant la présence alternée sur les listes d’un homme et d’une femme). Et d’avoir envie. De trouver une tête de liste (humaniste) ayant envie lui (ou elle) aussi. Et que le besoin d’intérêt général devienne si fort qu’il rassemble une majorité d’hommes et de femmes de bonne volonté pour gérer la Cité en bons pères (mères) de famille.

Il vient de se passer ce phénomène chez nous !

Une petite ville de 12.000 habitants. Je m’amuse, c’est la population de plusieurs des 36.000 communes de France. Nous sommes la 835ème par la taille, avec des Villes illustres comme Chantilly ; Dinan ; Florange ; la prestigieuse Dinard ; Orthez ; Saint-Martin de Crau ; Oissel ...et j’en passe naturellement !

Nous sommes l’ancienne capitale du Nébouzan, et notre emblème est la cloche, qui servait à appeler les édiles au Conseil, pour traiter des affaires de la collectivité.

Je sais la plaisanterie que vous allez tout de suite me sortir : -« ...des cloches de province, ça c’est sûr ! S’ils le disent d’eux-mêmes en sus ! »

Mais méfiez vous des modestes : notre nom est illustre en Amérique, comme je vous l’ai déjà montré, par la naissance d’Augustus.

Certes, nous sommes un peu à l’ombre de Toulouse et de Tarbes, mais nous sommes la Capitale du Comminges après tout. Au centre de la forêt Pyrénéenne, tout proches de l'Espagne ; des pistes de ski ; au bord de l’autoroute, desservis par des aéroports ; le chemin de fer….et le Tour de France !

Notre eau est pure car elle sourd de la montagne, parfois elle est même thermale. Nous ignorons les particules, (ces saloperies que respirent les habitants des grandes villes) et notre altitude de 400 m nous prévient de la hausse devenue préoccupante du niveau des grandes marées.
 
forcément, nous nous sommes posés sur l'ancien monument à la gloire d'Augustus
Notre chance était qu’un Président de l’un des plus grands syndicats d’alimentation en eau potable de France, qui prend son nom aux sources de la Barousse, accoutumé à la modestie de la gestion publique, décide de se présenter sur une liste exclusivement composée de membres de la Société Civile. La Société Civile désignant justement les fameux Pères et Mères de famille, qui aimeraient que leur Ville soit gérée comme ils le font chez eux : en toute honnêteté, sur le long terme, la réussite de leurs enfants restant le critère principal de leur (bonne) gestion.

Apparemment les 5655 exprimés (sur 8466 inscrits ce qui représente une abstention de 33,2% quand-même) ont suivi notre tête de liste puisque les résultats de ce matin sont :

43,74%  contre 31,55% à la liste PS sortante.

ici on voit mieux notre Collégiale, et l'écrin de marbre de Saint-Béat du Monument d'Augustus

pas mal pour une simple liste civile ?

Ouf, je puis maintenant considérer la semaine prochaine avec moins d’appréhension, attendant les résultats définitifs….


Je reprends donc mon blog !

sauf qu’après, si tout cela se confirme…

on va devoir... bosser… !

mais on a des idées… !



nous avons une superbe République...
elle a bien besoin ... d'un coup d'éponge !

(1) : « Normalement prudent et diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s'il s'agissait des siens propres », le bon père de famille était une expression utilisée par les juristes pour définir, dans un contexte donné,  la norme comportementale du bon gestionnaire.

Le 21 janvier 2014, l'Assemblée nationale a adopté un amendement supprimant cette expression du droit français. "bon père de famille" devrait être remplacé par le terme "raisonnable" ou "raisonnablement".

Nous sommes des citoyens normaux,

nous promettons de rester raisonnables

au service de la Cité

dimanche 9 mars 2014

Le printemps…enfin !




Quelques jours annoncés de franc soleil, on n’en revient pas : la nature pendant tout ce temps a préparé ses fleurs. Les vanesses sortent intactes de leur hibernation et patrouillent au-dessus des pissenlits. Les pâquerettes sont épanouies, avec les fleurs jaunes de pissenlits ; et les violettes, sans oublier le jaune vif des ficaires.

Les pruniers sont en fleurs (roses) pendant que les fleurs blanches des autres arbres (des noms ?) masquent le ciel bleu sans un nuage.

C’est le moment d’évoquer notre cher ami Théophile (GAUTIER   (1811-1872), et son poème :

Premier sourire du printemps



Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

3000 m de dénivelée entre la Garonne
tumultueuse et le Quairats


Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.



Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.

Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.












Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,

Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "






la suite ? Vanesssa io va se chercher un conjoint. Madame va pondre sur les orties en pleine croissance.
Il en sortira des chenilles noires avec de faux piquants. puis des chrysalides.

Puis des papillons d'été qui renouveleront la génération 2014

Vous voyez que celui-ci a passé l'hiver sans trop de dommages, malgré des pluies incessantes !

Pêche aux moules…



…au Mont saint Michel !


Comment se remonter le moral le vendredi, jour du poisson ?

En dégustant (car les manger serait insuffisant) les moules (de bouchot) du Mont Saint Michel !

Dans les années 30, on pouvait se rendre au Mont en autochenille Citroën. Les mêmes que celles testées à Sables d’Or les Pins entre les cotres affalés sur le sable à marée basse.



Aujourd’hui, on a inventé des barges flottantes équipées de roues, qui remontent sur la vase et vont sur terre et sur mer.

Le but est de parler aux moules (il existe des hommes qui parlent à l’oreille des moules), de les élever (de longues années qui les fait être revêtues de balanes telles des baleines). Puis de les retirer de leur support en tirant sur le byssus.


Une fois rendues au magasin, il faut bien les laver ; Les peigner. Parfois les coiffer tellement elles sont chevelues.



Avec échalotes et sauce au vin blanc (du Gaillac perlé),

quelle merveille

les moules de bouchot


du  Mont Saint Michel



samedi 8 mars 2014

Alors, cet autobus ?



Bonne question : à vouloir aller trop vite et brûler les étapes, on coince et tout s’arrête !


La dernière fois, (il y a deux mois, mais il s’est passé des tas de choses entre-temps… !)  nous en étions au châssis, et au projet de monter à l’arrière des roues jumelées. Si je dispose des roues traditionnelles Citroën, celles qui vont à l’avant, les roues jumelées ne se trouvent pas dans les grandes surfaces. Il faut les tourner, ce qui signifie disposer d’un tour à métaux ! Soyez honnête une minute et réfléchissez : connaissez vous quelqu’un disposant d’un tour dans le cercle de vos amis ? Et sachant se procurer le matériau idoine, qui se présente sous la forme d’un cylindre en aluminium (en dural) diamètre supérieur à 73mm (donc 80mm) et longueur telle qu’on puisse tourner deux roues : 72mm.

De tels tourneurs deviennent rares !

Heureusement qu’il y a ebay : et qu’il existe des mecs qui fabriquent et commercialisent des cylindres de dural : je prends contact, m’en fais découper un en deux parties car sinon j’en ai trop, et me le fais envoyer à la maison. Coût 57 Euros, pas mal déjà comme fourniture !

Ensuite je ne connais qu’un copain susceptible de tailler cette belle masse : Jacques. Je lui fais un plan, en tentant de ne pas me tromper. Lui envoie le plan. Et nous en discutons au téléphone.


Je viens de lui rendre visite : il est parfait, car le matériau étant prestigieux, (enfin pour nous qui  n’en commandons pas des tonnes aux fournisseurs professionnels), il a trouvé un morceau de platane, oui de vrai bois de platane, et s’est exercé à le tailler en forme de roue jumelée, ne serait-ce que pour vérifier les proportions, les cotes, et l’allure générale : indépendamment du respect des dimensions, il faut que cela soit beau !

Nous y sommes : le diamètre intérieur de 63mm fait bien frotter les pneus ; à l’extérieur, le raccord jante-pneu ressemble à celui de l’avant. Le creux de 13mm est bien formé. Le moyeu central va donner à la roue sa signature Citroën. Un trou traversant de 4mm va l’accrocher sur l’axe central qui traverse le pont arrière.

Tout cela était un préalable : il devient enfin possible de fixer la roue sur son axe, de telle manière qu’elle entre parfaitement dans les garde-boues arrière. Ceux-ci peuvent enfin être construits et positionnés justement. La suspension fonctionne : ouf !


Le châssis peut ainsi être monté, et montré car c’est un vrai châssis de camion. C’est lui qui supporte la direction ; la télécommande ; l’accu 12v, et il constitue un ensemble autonome.

l'immobilité hivernale a généré un peu de rouille qui partira vite avec un coup de paille de fer !




Nous fêtons cela au restaurant du coin, à quelques mètres à pied : « le Piou ». C’est plein d’ouvriers, gage de nourriture familiale : vous vous rendez compte ? Il existe encore ce genre d’établissement, où pour 13 Euros, on mange le midi : soupe ; assiette de charcuteries ; une bavette à l’échalote et aux frites absolument délicieuse ; flan maison ; vin à volonté et café.

Sympa de pouvoir associer travail et restaurant !

Dans le jardin, les jonquilles sont fleuries

Cette fichue pluie ne vas pas durer,

…c’est bientôt le printemps !