vendredi 6 septembre 2013

J.L Gérome...


…et ses modèles

Je n’ai cessé de vous montrer les œuvres de Gérome, je veux dire Jean-Léon : la vérité (toute nue forcément) : http://babo-gazettedesarts.blogspot.fr/2011/09/verite.html. Et puis le jugement de Phryné quand nous avons évoqué Vénus : http://babo-gazettedesarts.blogspot.fr/2011/01/la-venus-de-martres-chez-lorenzi.html. Je viens de le refaire avec Candaule, en vous montrant son épouse Tudo (qu’il aimait tant montrer aux autres ce qui causa sa perte!).

Mais je ne vous ai jamais trop parlé de Jean-Léon, artiste complet puisqu’à la fois peintre, et sculpteur. Encore un provincial né à Vesoul en Haute-Saône le 11 mai 1824, monté et mort à Paris le 10 janvier 1904, l'un des artistes les plus connus du XIXe siècle.

Il sera professeur à l’École des beaux-arts durant près de quarante années, et formera plus de deux mille élèves dont cinquante qui connaîtront une haute notoriété tels Henri de Toulouse-Lautrec et Vincent van Gogh. Je vous ai déjà parlé du Maître verrier Louis Barillet. : http://babone5go2.blogspot.fr/2012/12/louis-barillet.html.



En 1869, il est élu à la Royal Academy. Après avoir connu un succès et une notoriété considérable grâce à ses peintures, Gérôme réalise des sculptures dès 1878. Principalement réalisées en polychromie, ses sculptures représentent souvent des scènes de genre, des personnages ou des allégories. Durant les années 1880, il continuera à créer des œuvres tout en s'opposant à l'impressionnisme. Il devient président d'honneur de la Société des peintres orientalistes français en 1893.
 

le modèle est indispensable à l'inspiration de l'artiste




















Distingué lors des différentes Expositions universelles auxquelles il participe, grand officier de la Légion d'honneur, il fait figure de peintre officiel à a fin du XIXe siècle. Il est de ce fait raillé par les avant-gardes du XXe siècle et partiellement oublié. Il faut attendre la fin de ce siècle pour que son œuvre soit réévaluée.
  


J’aime comme lui l’orient et ses odalisques. L’Histoire, l’histoire des religions, et la mythologie. Et il est peu de scènes historiques qu’il n’ait pas illustrées, ce qui explique que je l’ai déjà cité de nombreuses fois dans cette gazette, y compris quand je vous ai montré Thaïs, (qui est un papillon mais pas que…) dans « mes amis papillons ». http://mesamispapillons.blogspot.fr/2011/01/thais.html

 
 
  
  







Ce qui est fascinant, c’est de regarder l’artiste au travail, dans son atelier. J’ai pu avoir accès à des photographies d’époque, où le modèle pose, devant le Maître, déclenchant son inspiration pour créer l' Œuvre aboutie.










Je vous laisse méditer ces photos inédites,

elles font comprendre comment l'artiste crée Pygmalion...et devient amoureux du modèle !