samedi 9 mars 2013

Chenilles neige (suite)



Nous sommes toujours en janvier 1928, et j’ai trouvé quelques nouvelles photographies : la première grâce au Conservatoire Citroën de la Ville d’Aulnay, célèbre pour l’usine du même nom. Encore Merci ! L’autre dans Ouest-Eclair, pas tout jeune, du 14 janvier 1928, la définition est loin d’être excellente comme l'est celle des appareils numériques d’aujourd’hui ! C’est Pascal Honegger (qui m’a déjà donné un coup de main) qui commente : « 2 janvier : trajet Chamonix – Hospice du Grand-Saint-Bernard. 11/19 février : après le franchissement du Grand-St-Bernard et du Julier, présence aux Jeux Olympiques de St-Moritz. Les 4 autochenilles B14 poursuivent ensuite leur périple jusqu’à Briançon (800 km, une dizaine de cols) » . Quel périple, entre parenthèses ! Il signale non pas deux, mais quatre voitures, reprenant textuellement l'historique des exploits accomplis par des B14 pour l'année 1928, et diffusé par le Conservatoire d'Aulnay. Il faudrait avoir accès au registre des immatriculations. Que sont devenues ces voitures ? Y a-t-il d'autres photographies...that is the question !


commentaire du site danois sur Kégresse :

The picture was taken in 1927 at Mount Renart, a place where Citroën made several test runs.
The car seems to be of type B14/B15 with a 4 cylinder engine, with extra long and wide snow rubber bands . the boogies looks like the final version of the P15 N. But the tracks are all in rubber!

Cela signifie que pendant deux mois dans le Briançonnais ; puis en Suisse, Kégresse et ses passagers ont parcouru les montagnes, se gelant en plein hiver dans leurs voitures découvertes. On comprend la nécessité des  blousons-aviateur en cuir !

Les voitures ont du être vite faites fin 1927, à partir des derniers châssis de B14 équipés de P15N. Des carrosseries simplissimes, exposant les passagers aux rigueurs de froid. Le garde-boues arrière n’a même pas sa face avant, ce qui permet de bien voir la bande de caoutchouc lisse, avec des renforts en V, pour accrocher la neige fraiche. Le tasse-neige est plus ou moins large selon les voitures, puisqu’on en voit qui couvrent les roues, d’autres le seul radiateur. L’avant reste classique. La carrosserie est simple à tracer, la seule particularité étant la courbure des côtés en haut pour former accoudoir. Aucune trace de capote. Petit raffinement, le peintre a tracé une ligne de couleur pour mettre en valeur le capot et les roues avant.


Pascal Honegger, toujours lui, a trouvé cette autre superbe vue dans l'Officiel de la Mode d'avril 1928, à St-Moritz
il s'agit toujours d'une des trois B14 qu'André Citroën a emmenées avec lui ! Avec sa famille au grand complet !
La maquette prend un peu de temps, et vous avez eu les dernières vues dans : http://babone5go2.blogspot.fr/2013/02/chenilles-p15n-vex-au-17.html. Il faut dire que je change complètement le filtre de la piscine en même temps, car avec les premières chaleurs j’aimerais que le système fonctionne rapidement. Vous me direz qu'il n'y a aucun rapport entre ces tâches, sauf celui de mécaniques fonctionnelles dans les deux cas, et la piscine passe en priorité.


L’essentiel est fait, puisque je reviens de Toulouse avec accus, fournitures électriques et radio-commande, ce qui va permettre de tester les premiers tours de roue (de chenille… !) semaine 11. 

                                                        Nous sommes lundi 11mars  : pas mal !

ce n'est qu'un premier montage...et il fonctionne impeccablement.
Et puis d'habitude, on ignore le dessous !

 
La neige est fondue, ce qui permet de se passer des skis. Grâce à la suspension, le fonctionnement en tout-terrain est impeccable, et augure bien de la suite !

A suivre donc !

trop tard pour acheter une (bonne) action !