samedi 19 janvier 2013

Premiers pas en Kégresse !!


J’ignorais tout de Jacqueline de Ribes, décorée en 2010 de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy, à l’âge de 80 ans. Il faut être parisien branché pour savoir cela ! Il faut fréquenter les vedettes, la Haute Couture, l’aristocratie, les comtes et les comtesses, elle est tout cela ! Je vous montre quelques photos, de celle qui fut la dernière Reine de Paris. Lors de sa remise de médaille, elle tint ces propos, que je vous restitue tels quels :

“They say I am the last survivor of the Beistegui ball — it sounds like surviving the Titanic,” said the countess, referring to one of the grandest social events of the 20th century: the masked oriental ball thrown in 1951 in Venice by Mexican/French heir Carlos de Beistegui, with the clotted cream of international society from the Duchess of Windsor to the Aga Khan…

…From Bernadette Chirac, wife of the former French president, to the feline actress Arielle Dombasle, guests all remembered first encounters with their hostess at Rothschild events…

Ouf ! que de beau monde !


















Revenons quelques années en arrière : elle a un an. Nous sommes en 1930. Elle est dans une voiture, sur les genoux de son grand-père maternel, le comte Olivier de Rivaud de la Raffinière. Il va falloir que je sorte davantage : je ne le connaissais pas non plus ! Grave erreur, s’agissant du descendant d’un Général de Napoléon, son nom figure sur l’Arc de triomphe !

Voici la légende de la photo qui suit : Jacqueline de Ribes sits on the lap of her maternal grandfather, Count Olivier de Rivaud de la Raffinière, in the passenger’s seat of his 1932 all-terrain Citroën-Kégresse Autochenille car, one of only a handful produced, while on vacation in Saint-Moritz, early 1930s. Her sister Monique and their Scottish nurse are seated in the back. Jacqueline lived with her entrepreneurial grandfather for most of her early life.

Je vous ai déjà parlé de St-Moritz, et des deux limousines C6 carrossées en autochenilles, avec lesquelles André Citroën avait emmené Charlie Chaplin aux sports d’hiver.

Ainsi donc, aurais-je retrouvé un troisième véhicule ? (le texte dit qu’ils ont été fabriqués « seulement une poignée »)

Est-il toujours garé dans le garage du Comte ? Il y a quelques années, Christies vendait un salon Art-Déco avec l’explication qui suit : « Dans la famille depuis l'origine, cet ensemble a été commandé en 1929 par le Comte Olivier de Rivaud de la Raffinière pour être placé aux abords de sa piscine couverte, conçue par Jules Leleu, et du cours de tennis de sa propriété de la Celle Saint-Cloud, le Château de la Chataigneraie. Il en commandera un autre ensemble en 1930 pour sa villa "La Raffinière" à Hendaye. Il doit y avoir des garages dans ces deux propriétés ?



Alors, on continue de chercher ?